Comment je survis à l’électrosmog chez moi, en pleine campagne, depuis la mise en service d’une nouvelle antenne-relais en février dernier.
En France, le « New Deal mobile » travaille activement à la suppression de toutes les zones blanches. Inutile de déménager dans un endroit plus favorable : moins il y a d’ondes, plus vite une antenne-relais va émerger.
Ici, je connais mon environnement. Pour l’instant, je peux encore souvent être tête nue… dans la cuisine. Mais petit à petit, le niveau monte. Et parfois, les ondes sont trop fortes :
– Quand le réseau est très sollicité,
– quand l’antenne s’emballe,
– quand une voiture récente se gare à proximité,
– quand des tracteurs et des agriculteurs, équipés de téléphones mobiles et d’autres appareils sans fil s’affairent dans les champs,
– quand des personnes sur place ont un smartphone qui émet même éteint…
…et que je ne veux pas porter de vêtements anti-ondes toute la journée dans la maison, je me mets à l’abri dans une roulotte de chantier blindée, où je trouve enfin la paix électromagnétique.
Si j’ai la chance d’avoir pu mettre en place en urgence ce dispositif, qui ne pourra être que temporaire, de plus en plus de personnes EHS se trouvent sans autre solution que de fuir leur domicile.
Vous ne les voyez pas, vous n’entendez pas parler d’eux, ils sont retranchés dans les bois, dans leur voiture, au mieux dans une caravane ou une cabane, sans eau, sans électricité, sans moyen de communication, et pour certains visitables seulement à pieds par des cercles de solidarité.
Les EHS sont les nouveaux pestiférés, les personnes-tabou dont vous n’entendez jamais parler parce que la presse et la télé s’appliquent à ne pas les montrer, ou seulement pour les discréditer. Les administrations qui établissent les normes, les propriétaires des antennes et des media font partie des mêmes cercles d’intérêt.
Et si cela vous arrivait ???