Nom de l’auteur/autrice :agnes

THE MISSING ONES

Hello, I am Rosalito

I live in Brittany, France. I am one of the many victims of radio frequencies.
My home and garden were safe until last February, when a new antenna was commissioned 1 km away.
I first took refuge in my kitchen, where I've been locked down for the last 7 months.
The levels keep rising, and these days the whole house has become for me un-inhabitable.

3 years ago, I was like many of you, addicted to my mobile and wireless devices.
My life changed in an instant, when I turned on a new router with stronger wifi than the previous one. I received an overwhelming shock and became highly intolerant to artificial electromagnetic radiations, emitted by antennas, mobiles and all wireless devices.

There is no turning back.

Some have experienced the same as me, which in a sense gives us the chance to understand immediately what is happening to us. For others, the symptoms set in gradually over time:
Headaches, tinnitus, insomnia, palpitations, tremors, anxiety, dizziness, mental haze, exhaustion, burn-out... It can then take years to relate these issues with electromagnetic pollution.

I had anticipated this situation by parking a construction trailer, converted into a Faraday cage, in the garden, in front of the kitchen window, so as not to have to flee further afield, and stay close to my family life.

It is from this sort of dungeon, where I spend most of my time, that I am recording this message.

I am in touch with fellow sufferers in every region of France, in Spain, UK, Germany, Belgium, Luxembourg, Switzerland, North America, Australia, Polynesia and New Zealand.

We are millions.
Some still manage to stay at home with great difficulty, while others are forced to sleep in their basement.

Many, who have become homeless despite having a home, seek refuge in precarious shelter or even their car, in the middle of the woods where it is more and more difficult to find a white zone.

We can no longer access social life, or civil life. We can no longer access housing, work, healthcare.

You no longer see us.

We are the missing ones.

The owners of the antennas are also the owners of the media. There's too much money at stake for anyone to talk about us.

I am asking you to spread the word that we exist, although we are invisible.

We are denied by institutions. We are so vicously dismissed as Amish. As for me, I'm a geek, and I'll never stop connecting to inform and share news. Wireless-free Internet is possible -

If you find yourself in similar difficulties, don't stay on your own, join us - at least you will find some humanity.

You can reach me using the contact form on my website.

Thank you for listenning untill now.

See you before long

LES DISPARUS – Septembre 2024

Bonjour, je suis Rosalito.

J’habite en France, en Bretagne, dans le Finistère. Je suis une des nombreuses victimes des ondes.

Mon domicile et le jardin étaient des lieux sûrs jusqu’en février dernier, quand une nouvelle antenne a été mise en service à 1 km.

J’ai trouvé d’abord refuge dans ma cuisine, où je suis restée confinée pendant les 7 derniers mois.

Les niveaux ne cessent d’augmenter et ces jours ci la totalité de la maison m’est devenue inhabitable.

Il y a 3 ans j’étais comme beaucoup d’entre vous, accro à mon smartphone et à mes objets sans-fil.

Ma vie a basculé, lors de l’installation d’une nouvelle box, au wifi plus fort que la précédente. J’ai reçu un choc indescriptible et je suis devenue, instantanément, hautement intolérante aux radiations électromagnétiques artificielles.

Il n’y a pas de retour en arrière.

Certains ont vécu la même chose que moi, ce qui offre, d’une certaine manière, la chance de comprendre immédiatement ce qu’il nous arrive. Pour d’autres, les symptômes s’installent progressivement au fil du temps :
Maux de tête, acouphènes, insomnie, tachycardie, tremblements, anxiété, vertiges, brouillard mental, épuisement, burn-out… Cela peut alors prendre des années pour faire le lien avec les ondes.

J’avais anticipé en garant une remorque de chantier transformée en cage de Faraday, dans le jardin, en face de la cuisine, pour ne pas avoir à fuir plus loin, et rester proche de ma vie de famille. C’est de cette sorte de cachot, où je passe la plupart de mon temps, que j’enregistre ce message.

Je suis en lien avec des camarades de galère dans toutes les régions de France, en Espagne, au Royaume Uni, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Amérique du Nord, en Australie, en Polynésie, et en Nouvelle-Zélande. Nous sommes des millions.

Certains arrivent encore à se maintenir à domicile avec difficulté.. d’autres sont contraints de dormir dans leur cave.

Nombreux, devenus SDF tout en ayant un toit, sont réfugiés dans des habitats précaires ou dans leur voiture, au milieu des bois, où il devient même difficile de trouver une zone blanche.

Nous n’avons plus accès à la vie sociale, à la vie civile. Nous n’avons plus accès au logement, au travail, nous n’avons plus accès aux soins.

Vous ne nous voyez plus.

On est les disparus.

Les propriétaires des antennes sont aussi propriétaires des media. Il y a trop d’argent en jeu pour qu’on parle de nous.

Je vous demande de diffuser partout cette information, que, même invisibles, nous existons.

Nous sommes niés par les institutions. Avec une facilité crasse, on nous conspue en nous traitant d’Amish. Pour ma part je suis Geek, et ne cesserai jamais de me connecter, pour informer et donner des nouvelles. Internet sans ondes, c’est possible.

Si vous vous trouvez dans des difficultés similaires ne restez pas seul, rejoignez-nous, vous trouverez, au moins, de l’humanité.

Vous pouvez me joindre, par le formulaire de contact de mon site.

Merci d’avoir écouté jusqu’au bout.

A bientôt.

SAFE ZONE – Août 2024

Comment je survis à l’électrosmog chez moi, en pleine campagne, depuis la mise en service d’une nouvelle antenne-relais en février dernier.

     En France, le « New Deal mobile » travaille activement à la suppression de toutes les zones blanches. Inutile de déménager dans un endroit plus favorable : moins il y a d’ondes, plus vite une antenne-relais va émerger.

     Ici, je connais mon environnement. Pour l’instant, je peux encore souvent être tête nue… dans la cuisine. Mais petit à petit, le niveau monte. Et parfois, les ondes sont trop fortes :

– Quand le réseau est très sollicité,
– quand l’antenne s’emballe,
– quand une voiture récente se gare à proximité,
– quand des tracteurs et des agriculteurs, équipés de téléphones mobiles et d’autres appareils sans fil s’affairent dans les champs,
– quand des personnes sur place ont un smartphone qui émet même éteint…

…et que je ne veux pas porter de vêtements anti-ondes toute la journée dans la maison, je me mets à l’abri dans une roulotte de chantier blindée, où je trouve enfin la paix électromagnétique.

     Si j’ai la chance d’avoir pu mettre en place en urgence ce dispositif, qui ne pourra être que temporaire, de plus en plus de personnes EHS se trouvent sans autre solution que de fuir leur domicile.

     Vous ne les voyez pas, vous n’entendez pas parler d’eux, ils sont retranchés dans les bois, dans leur voiture, au mieux dans une caravane ou une cabane, sans eau, sans électricité, sans moyen de communication, et pour certains visitables seulement à pieds par des cercles de solidarité.

     Les EHS sont les nouveaux pestiférés, les personnes-tabou dont vous n’entendez jamais parler parce que la presse et la télé s’appliquent à ne pas les montrer, ou seulement pour les discréditer. Les administrations qui établissent les normes, les propriétaires des antennes et des media font partie des mêmes cercles d’intérêt.

     Et si cela vous arrivait ???

QUE DOIT ON FAIRE QUAND LA MAISON EST EN FEU ?

     Nous, les personnes électroyhpersensibles, pratiquons l’hygiène électromagnétique et le blindage. Nous évitons de nous exposer aux Ondes Electro Magnétiques, et nous nous protégeons quand les niveaux sont trop hauts.

     Et nous avons pris l’habitude, comme pas une sorte de politesse, de dire gentiment à nos entourages que, peut-être, ce serait une bonne idée qu’à certains moments, ils mettent leur téléphone portable en mode avion, ou bien qu’il éteignent leur wifi au moins la nuit… Peut-être…

     On a pris l’habitude de ne pas déranger.

     On s’est presque laissés convaincre qu’après tout, les OEM faisaient partie de la modernité, et qu’on ne pourrait pas tout à coup retourner en arrière sans devenir des Amish. (On finit parfois par se considérer nous-mêmes comme des Amish, à cause des nos difficultés à pour faire partie de la vie civile…).

    Nous aussi, avons pris l’habitude de considérer l’agression électromagnétique comme la nouvelle normalité. Et de considérer que nous sommes des personnes décalées.

      Pourtant la maison est en feu.

     Il est temps d’évacuer les enfants, et vite, quitte à les réveiller de leur plus beau rêve. Il est temps d’appeler un chat un chat, un danger mortel un danger mortel. Et d’alerter les autres.

     Même si cela ne leur plaît pas.

     Même si cela ne nous plaît pas.

     Il est temps de prendre nos responsabilités.

SAFE ZONE – August 2024

How I survive electrosmog at home, in the French countryside, since the commissioning of a new cell tower in February 2024.

     In France, the “Mobile New Deal” is actively working to eliminate all white zones.
There’s no point in moving to a more favorable location: the fewer radio frequency there is, the faster a new mast will appear.

     Here I know my surroundings. For the time being, I can still often go bareheaded… in the kitchen. But little by little, the level is rising. And sometimes the RF-waves are too intense:

– When the network is very busy,
– when the antenna goes haywire,
– when a late-model car parks nearby,
– when tractors and farmers equipped with mobile phones and other wireless devices are working in the fields,
– when people on site have a smartphone that emits even when switched off…

…and I don’t want to wear shielding clothes all day in the house, I seek shelter in a shielded construction trailer, where I finally find electromagnetic peace.

     While I’m fortunate to have been able to set up this emergency system, which can only be temporary, more and more RF sufferers find themselves with no other solution than to flee their homes. You don’t see them, you don’t hear from them, they’re entrenched in the woods, in their car, at best in a caravan or a shack, with no water, no electricity, no means of communication, and for some only visitable by foot through solidarity networks.

     RF sufferers are the new pestiferous, the tabou-persons you never hear about because pressand TV make a point of keeping them out of the spotlight. The administrations that set standards, the owners of antennas and newspapers are all part of the same circles of interest.

What if that happened to you?????

Retour en haut