LES DISPARUS – Septembre 2024
Bonjour, je suis Rosalito.
J’habite en France, en Bretagne, dans le Finistère. Je suis une des nombreuses victimes des ondes.
Mon domicile et le jardin étaient des lieux sûrs jusqu’en février dernier, quand une nouvelle antenne a été mise en service à 1 km.
J’ai trouvé d’abord refuge dans ma cuisine, où je suis restée confinée pendant les 7 derniers mois.
Les niveaux ne cessent d’augmenter et ces jours ci la totalité de la maison m’est devenue inhabitable.
Il y a 3 ans j’étais comme beaucoup d’entre vous, accro à mon smartphone et à mes objets sans-fil.
Ma vie a basculé, lors de l’installation d’une nouvelle box, au wifi plus fort que la précédente. J’ai reçu un choc indescriptible et je suis devenue, instantanément, hautement intolérante aux radiations électromagnétiques artificielles.
Il n’y a pas de retour en arrière.
Certains ont vécu la même chose que moi, ce qui offre, d’une certaine manière, la chance de comprendre immédiatement ce qu’il nous arrive. Pour d’autres, les symptômes s’installent progressivement au fil du temps :
Maux de tête, acouphènes, insomnie, tachycardie, tremblements, anxiété, vertiges, brouillard mental, épuisement, burn-out… Cela peut alors prendre des années pour faire le lien avec les ondes.
J’avais anticipé en garant une remorque de chantier transformée en cage de Faraday, dans le jardin, en face de la cuisine, pour ne pas avoir à fuir plus loin, et rester proche de ma vie de famille. C’est de cette sorte de cachot, où je passe la plupart de mon temps, que j’enregistre ce message.
Je suis en lien avec des camarades de galère dans toutes les régions de France, en Espagne, au Royaume Uni, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Amérique du Nord, en Australie, en Polynésie, et en Nouvelle-Zélande. Nous sommes des millions.
Certains arrivent encore à se maintenir à domicile avec difficulté.. d’autres sont contraints de dormir dans leur cave.
Nombreux, devenus SDF tout en ayant un toit, sont réfugiés dans des habitats précaires ou dans leur voiture, au milieu des bois, où il devient même difficile de trouver une zone blanche.
Nous n’avons plus accès à la vie sociale, à la vie civile. Nous n’avons plus accès au logement, au travail, nous n’avons plus accès aux soins.
Vous ne nous voyez plus.
On est les disparus.
Les propriétaires des antennes sont aussi propriétaires des media. Il y a trop d’argent en jeu pour qu’on parle de nous.
Je vous demande de diffuser partout cette information, que, même invisibles, nous existons.
Nous sommes niés par les institutions. Avec une facilité crasse, on nous conspue en nous traitant d’Amish. Pour ma part je suis Geek, et ne cesserai jamais de me connecter, pour informer et donner des nouvelles. Internet sans ondes, c’est possible.
Si vous vous trouvez dans des difficultés similaires ne restez pas seul, rejoignez-nous, vous trouverez, au moins, de l’humanité.
Vous pouvez me joindre, par le formulaire de contact de mon site.
Merci d’avoir écouté jusqu’au bout.
A bientôt.
SAFE ZONE – Août 2024
Comment je survis à l’électrosmog chez moi, en pleine campagne, depuis la mise en service d’une nouvelle antenne-relais en février dernier.
En France, le « New Deal mobile » travaille activement à la suppression de toutes les zones blanches. Inutile de déménager dans un endroit plus favorable : moins il y a d’ondes, plus vite une antenne-relais va émerger.
Ici, je connais mon environnement. Pour l’instant, je peux encore souvent être tête nue… dans la cuisine. Mais petit à petit, le niveau monte. Et parfois, les ondes sont trop fortes :
– Quand le réseau est très sollicité,
– quand l’antenne s’emballe,
– quand une voiture récente se gare à proximité,
– quand des tracteurs et des agriculteurs, équipés de téléphones mobiles et d’autres appareils sans fil s’affairent dans les champs,
– quand des personnes sur place ont un smartphone qui émet même éteint…
…et que je ne veux pas porter de vêtements anti-ondes toute la journée dans la maison, je me mets à l’abri dans une roulotte de chantier blindée, où je trouve enfin la paix électromagnétique.
Si j’ai la chance d’avoir pu mettre en place en urgence ce dispositif, qui ne pourra être que temporaire, de plus en plus de personnes EHS se trouvent sans autre solution que de fuir leur domicile.
Vous ne les voyez pas, vous n’entendez pas parler d’eux, ils sont retranchés dans les bois, dans leur voiture, au mieux dans une caravane ou une cabane, sans eau, sans électricité, sans moyen de communication, et pour certains visitables seulement à pieds par des cercles de solidarité.
Les EHS sont les nouveaux pestiférés, les personnes-tabou dont vous n’entendez jamais parler parce que la presse et la télé s’appliquent à ne pas les montrer, ou seulement pour les discréditer. Les administrations qui établissent les normes, les propriétaires des antennes et des media font partie des mêmes cercles d’intérêt.
Et si cela vous arrivait ???
QUE DOIT ON FAIRE QUAND LA MAISON EST EN FEU ?
Nous, les personnes électroyhpersensibles, pratiquons l’hygiène électromagnétique et le blindage. Nous évitons de nous exposer aux Ondes Electro Magnétiques, et nous nous protégeons quand les niveaux sont trop hauts.
Et nous avons pris l’habitude, comme pas une sorte de politesse, de dire gentiment à nos entourages que, peut-être, ce serait une bonne idée qu’à certains moments, ils mettent leur téléphone portable en mode avion, ou bien qu’il éteignent leur wifi au moins la nuit… Peut-être…
On a pris l’habitude de ne pas déranger.
On s’est presque laissés convaincre qu’après tout, les OEM faisaient partie de la modernité, et qu’on ne pourrait pas tout à coup retourner en arrière sans devenir des Amish. (On finit parfois par se considérer nous-mêmes comme des Amish, à cause des nos difficultés à pour faire partie de la vie civile…).
Nous aussi, avons pris l’habitude de considérer l’agression électromagnétique comme la nouvelle normalité. Et de considérer que nous sommes des personnes décalées.
Pourtant la maison est en feu.
Il est temps d’évacuer les enfants, et vite, quitte à les réveiller de leur plus beau rêve. Il est temps d’appeler un chat un chat, un danger mortel un danger mortel. Et d’alerter les autres.
Même si cela ne leur plaît pas.
Même si cela ne nous plaît pas.
Il est temps de prendre nos responsabilités.